Entre Ukraine et Syrie
Mise à jour du 9 mai 2011
Ces photos ont été prises avec un Olympus XA, appareil de poche argentique 24x36 à visée télémétrique, pourvu d'un objectif fixe f:2.8-35 mm. Négatifs couleur de divers types. Le calme quasi touristique paraît un peu décalé, s'agissant de régions alors en guerre ou au moins troublées (Kosovo, Liban), ou bien de pays assez peu accueillants au tourisme (Syrie, dix jours avant la destruction du World Trade Center). J'ai failli, ces jours-ci, retirer ces vues de Damas et d'Alep, villes aujourd'hui livrées à une répression sanglante du pouvoir en place. En fait, je m'y trouvais comme journaliste de plume et j'y travaillais avec un stylo. L'appareil photo ne pouvait guère quitter ma poche que dans des circonstances peu en rapport avec la situation. Il est aussi impensable pour un reporter rédacteur que pour un reporter cameraman d'envisager de faire des photos de scènes de troubles. A chacun son outil de travail. S'il me venait à l'idée de le regretter, la situation actuelle, qui prône le mélange des genres et la braderie de la photo à travers les creative commons et les microstocks, suffirait à m'en dissuader.
Kiev (Ukraine, 2001).
Ukraine, 2001. Lever de soleil sur le Dniepr.
Pristina (Kosovo, 1998).
Côte libanaise (1996)
Baalbek, fief du Hezbollah (Liban, 1996)
Baalbek (Liban, 1996).
Baalbek (Liban, 1996).
Beyrouth (Liban, 1996).
Beyrouth (Liban, 1996).
Damas (Syrie, 2001). Mosquée des Omeyyades, la première mosquée de l'Islam, construite dès le VIIIème siècle sur l'emplacement de la basilique de saint Jean Baptiste (dont le cénotaphe a été conservé dans le bâtiment) : le minaret de Jésus, le plus beau des trois dominant l'ensemble. L'imam s'étonne qu'on s'étonne : " Il est écrit que le prophète Jésus doit revenir sur terre. Il lui faut un bel escalier. "
Damas (Syrie, 2001).
Damas, le Souk (Syrie, 2001).
Alep, la citadelle (Syrie, 2001).
Alep, les douves de la citadelle (Syrie, 2001).
Le Krak des Chevaliers, près de la frontière libanaise (Syrie, 2001). Les chevaliers francs n'ont pas importé leur architecture militaire en Orient. Ils se sont, au contraire, inspirés des travaux des architectes sarrazins pour construire les forteresses européennes. Ni celle-là ni la citadelle d'Alep n'ont pu être prises par la force. La ruse, par contre, en est venue à bout dans les deux cas, et à Alep par les hordes mongoles.
Les ruines de la basilique de saint Siméon, près de la frontière turque (Syrie, 2001). Ce rocher est ce qu'il reste d'une colonne de dix-huit mètres, au sommet de laquelle l'ermite s'installa pendant trente-six ans, au IVème siècle de notre ère. Les moines le nourrissaient à l'aide d'une échelle...